Canyons en Sierra de Guara

Le Rio Vero – Canyoning en Sierra de Guara

Le Rio Vero est l’un des canyons le plus connu et parcouru des canyons de Sierra de Guara pour sa beauté et le peu de difficulté qu’il présente.

Le Rio Vero dévoile ses méandres, falaises et grottes sur environ 8 km et 200 mètres de dénivelé entre Lecina au Nord et Alquézar au Sud.

Sa descente est une excursion merveilleuse mais nécessite d’organiser une navette en allant déposer une voiture à Alquézar ou à Asque.

Région: Aragon
Province: Huesca
Massif: Sierra de Guara
Première: P.et A-M Minvielle, J.P. et H. Delisle en 1966. Lire le récit
Départ: A 1 km environ au sud du village de Lecina (Sur la route allant de Aínsa à Colungo)
Matériel: Combinaison néoprène
Approche: 5 minutes
Descente: 5 à 6 H
Retour: Du pont de Villacantal, 45 minutes vers Alquézar – 45 minutes vers Asque
Période: Du printemps à l’ automne.
Difficultés: Savoir nager. Quelques chaos peuvent poser des problèmes, mais ils peuvent s’éviter.
Longueur: 8 km
Dénivelé: 250 mètres
Bibliographie: Canyonisme en Sierra de Guara
Cartographie: Alpina 1/40 000 Sierra y cañones de Guara

 

 

Sélection lecture

RIO VERO de Pierre Minvielle
1966 : Une équipe de randonneurs s’attaque à l’exploration du Rio Vero, une rivière d’Aragon très mal connue à l’époque. Où se cache sa source ? Que renferment les canyons dans le secret desquels s’enfonce le cours d’eau ? Au fil des explorations, les explorateurs réalisent la première traversée des quatre canyons du Rio Vero et découvre l’existence de peintures préhistoriques à l’aspect indéchiffrable.

Pierre Minvielle raconte de façon vivante les péripéties qui ont marqué cette aventure qui est à l’origine du canyonning moderne. Fréquentant ces territoires depuis plus de 60 ans, il en est la mémoire vivante. Il en résulte un récit vif et distrayant qui intéressera tous ceux – ils sont nombreux – qui s’intéressent à l’Aragon et aux canyons du Rio Vero.

Pourquoi avoir attendu si longtemps pour raconter cette exploration ? Parce que les témoignages archéologiques ainsi découverts étaient fragiles et l’on pouvait craindre le vandalisme. Aujourd’hui, ces précieux vestiges sont enfin protégés. Ils sont classés par l’UNESCO au Patrimoine Mondial de l’Humanité. L’auteur qui a découvert ces vestiges peut raconter.