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LES IMPACTS DE LA POLLUTION

Peut-on modifier les caractéristiques d’un véhicule terrestre dans l’optique de réduire son impact environnemental ?

l'IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT ET SUR LA GÉOLOGIE

    La pollution automobile est devenue la principale responsable des smog urbains (brume épaisse provenant d’un mélange de polluants atmosphérique). Ce smog est omniprésent dans les grandes métropoles asiatiques.

    En France, début 2009, l’exposition grandissante de la population à trois polluants  a engendré une hausse de la mortalité : le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3) et les PM10 (particules fines dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres). Les véhicules émettent des particules en suspension qui sont, pour la plupart, des hydrocarbures imbrûlés. Ces particules sont classées selon leur diamètre ; des suies aux nanoparticules. Ces suies serait la cause de maladies respiratoires et de cancers d’après de nombreuses études épidémiologiques.

 

    Quant au dioxyde de carbone, il est considéré comme un gaz à effet de serre, mais il n’est pas à proprement dit un polluant atmosphérique. Le dioxyde de soufre, qui provient principalement de la combustion des combustibles fossiles, il est un des principaux responsables des pluies acides dans les pays où son taux dans les carburant n’est pas limité.

   Durant les pics de pollution, l’exposition aux oxydes d’azotes (appelés NOx) s’avère dangereuse car elle pourrait révéler une fragilisation précoce des poumons par les particules ultrafines. Ces oxydes sont majoritairement émis par le secteur des transports, dont l’automobile encore une fois.

     L’extraction des matières premières pour la fabrication automobile est aussi à prendre en compte dans la dégradation de l’environnement. Les matières premières extraites sont nombreuses et de plus en plus rares. Les industriels extraient le combustible fossile (pétrole) pour le fonctionnement des moteurs thermiques, des hydrocarbures comme le tétrafluoroéthane (gaz utilisé pour la climatisation), mais aussi de l’argent, de l’or ou du cuivre pour tous les composants électroniques.

Impact sur la géologie : la disparition du pétrole

     Notre société et notre modèle économique actuel sont dépendants du pétrole. Cette ressource naturelle possède une force énergétique très élevée. A titre de comparaison, quatre années de travail humain équivalent à un plein d’essence brûlé. Cette énergie permet la transformation ou encore le transport de matériaux, assurant l’activité économique. La consommation que nous faisons du pétrole contribue à la création de richesses, mais aussi à leur imparfaite redistribution; la viabilité de notre modèle social tout entier en dépend. 

    Les innovations et le confort moderne, le développement rapide de la population et des richesses à l’échelle mondiale au cours du XXème siècle se sont fondés sur la combustion du pétrole et du charbon qui vont bientôt devenir insuffisants. Cette population, toujours croissante,

génère déjà un réchauffement global dévastateur, des événements climatiques extrêmes, et un monde difficilement vivable pour les huit milliards d’humains que comptera bientôt la Terre.

    La combustion fossile augmente la concentration de CO2 dans l’atmosphère et provoque le réchauffement climatique. On parle de ce réchauffement déjà depuis le XIXème siècle. Ainsi, chaque litre de pétrole brûlé ne fait que renforcer le phénomène. Cependant, nous devons considérer un laps de temps entre les rejets de particules , et leurs impacts climatiques. D’après le climatologue James Hansen, ce n’est qu’au bout de quarante ans que les effets se ressentiront. Nous pouvons ainsi dire que le réchauffement observé aujourd’hui provient des émissions de nos ancêtres. Ainsi, les émissions d’aujourd’hui n’auront un effet qu’un 2060. Entre l’ère appelée préindustrielle (avant 1850) et aujourd’hui, les scientifiques ont relevé une hausse des températures  mondiales  de  1,2°C.  Les  scientifiques  envisagent  un 

réchauffement de notre planète d’au moins 4°C d’ici 2100. Le réchauffement climatique provoque la fonte des sols systématiquement gelé (pergélisol) que l’on peut trouver dans les zones proches du cercle arctique ou encore dans les hautes altitudes. Ces fontes entraînent alors la libération du méthane contenu sous terre, qui a commencé à se dégager par tonnes dans les territoires à proximité de l’arctique. Cependant, nous avons de réelles difficultés à quantifier ces émissions et les conséquences de ce phénomène sur le réchauffement climatique. Néanmoins, les scientifiques se regroupe sur une certitude : l’effet de serre provoqué par le méthane est plusieurs dizaines de fois supérieur à celui lié au dioxyde de carbone. Même s’il est impossible d’empêcher ces libérations, il est vital de les limiter au maximum en limitant nos émissions. Le réchauffement climatique provoque la fonte du Groenland, de l’Antarctique mais aussi des glaciers de nos montagnes. Nous pouvons d’ors et déjà constater la hausse du niveau des océans. Il est aujourd’hui compliqué d’estimer précisément l’élévation des mers d’ici la fin du siècle, mais les scientifiques s’accordent à dire que plusieurs régions surpeuplées devront être évacuées

Comment se forme le pétrole?

     Le pétrole est un combustible fossile mettant entre 20 et 350 millions d’année à se former. L’or noir provient de la décomposition d’organismes marins (essentiellement de planctons) qui se sont accumulés au fur et à mesure des années dans des bassins sédimentaires au fond de nos océans, lacs et deltas. Sur les millions d’années de la formation du pétrole, ce dernier s’enfouira de plus en plus sous terre. Ainsi, à 1 km sous terre, à une température d’environ 60°C et une pression de près de 250 bars, une substance intermédiaire se forme : le kérogène.

    Au fur et à mesure que la matière s’enfouit, au moment où les roches mères atteindront une profondeur comprise entre 2 et 3.8 km, à une température entre 60 et 120°C, ces dernières entreront dans ce que les scientifiques appellent “la fenêtre à huile”, lieu ou les liaisons chimiques du kérogène se brisent. Les atomes d’hydrogène et de carbone se recombinent pour ainsi former notre précieux or noir.

Impact sur la santé : les dommages de la pollution

    Chaque année, 3 millions d’êtres humains meurent à cause de la pollution atmosphérique, soit 5% des décès annuels mondiaux. La pollution de l’air, engendrée et amplifiée par les polluants dégagés par les voitures aux moteurs thermiques, peut avoir divers effets à court et long terme sur la santé. Le risque de maladies respiratoires  aiguës  (pneumonie  par  exemple)   et   de maladies chroniques (cancer) est exacerbé. Une maladie chronique est affection de longue durée qui évolue avec le temps. Les risques de maladies cardiovasculaires sont eux aussi bien plus élevés.

     Chez un patient déjà malade, sont état peut être encore plus aggravé, comme avec par exemple, une évolution encore plus rapide d’un cancer du poumon.

 D’après l’Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale (AFSSE), la pollution atmosphérique, liée pour près d’un tiers aux rejets polluants des voitures, serait responsable de la mort de 6500 à 9500 personnes par an en France. Par ailleurs, 4.9% à 11% de décès chez les personnes âgées entre 60 et 69 ans, sont attribués aux particules fines dont le transport routier est le second émetteur.  

Risques à court terme:

     Pendant une période de forte pollution et durant les jours qui suivent, de nombreuses études montrent une forte hausse des hospitalisations. En effet, on note notamment une hausse significative des crises cardiaques (mortelles ou non), des crises d’asthme et d’allergies.

Risque à long terme :

     Soumis à la pollution atmosphérique même à faible dose sur une plus longue durée, un individu a un risque élevé  d’être touché par une maladie cardio-pulmonaire (infarctus du myocarde, asthme…). Les risques de cancer sont eux aussi plus importants. La pollution atmosphérique contribue également à une baisse de la fertilité, à un affaiblissement du système immunitaire, et à une hausse de la mortalité infantile.

    L’activité sportive est fortement déconseillée lors des pics de pollution, car elle provoque une forte ventilation ce qui augmente notamment le risque d’inflammation des poumons. Il est également conseillé aux personnes fragiles de ne pas s’exposer durant ces pics de pollution (personnes âgées, bébés).

   En cas de pollution de l’air, la concentration en pollen et en autres aéroallergènes est fortement augmentée. Cette même pollution peut modifier la structure biochimique des pollens (encore plus allergènes) et agir sur les muqueuses respiratoires de l’Homme en modifiant sa sensibilité immunologique aux grains de pollens.

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