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L'IMPACT SUR LA CONSOMMATION

Peut-on modifier les caractéristiques d’un véhicule terrestre dans l’optique de réduire son impact environnemental ?

l'OPTIMISATION ET LA CONSOMMATION

     L’optimisation d’un véhicule terrestre est un facteur qui déterminera sa consommation. En ne prenant qu’en compte la masse du véhicule, de grosses économies de carburant peuvent être observées. Lorsque que cette masse diminue de 10%, la consommation du véhicule diminue de 5 à 8% , ce qui permet de réduire également les rejets de CO2 . En revanche, la consommation augmente de 7% en moyenne lorsque le véhicule s’alourdit de 100 kg. Cependant, une étude menée en Belgique montre que de 1992 à 2004, le poids des voitures à connu une hausse d’environ 30%, sans pour autant augmenter la consommation; on observe même une baisse. Cette contradiction s’explique par les évolutions des recherches dans le secteur automobile, en terme de conception des moteurs notamment. L’étude menée montre cependant que les objectifs du protocole de Kyoto seraient plus facilement atteints si les véhicules étaient plus léger. Ce protocole vise à réduire les émissions de gaz à 

effet de serre en se basant sur un accord international; il est à mettre en parallèle avec la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

 

     La consommation de carburant, et donc les émissions de gaz à effet de serre sont aussi influencés par les pneus qui chaussent le véhicule. Il y a tout d’abord sa résistance au roulement; sur une étiquette elle est notée A, B, C, D, E, F ou G. Un pneu de catégorie A signifie qu’il a une très faible résistance au roulement, engendrant donc une consommation moindre. La résistance au roulement est caractérisée, par la résistance aérodynamique, le niveau de pression, le poids et enfin la structure et la forme de la bande de roulement.

    La conception du pneu joue aussi un rôle majeur dans la consommation de carburant. Les composants du caoutchouc ainsi que d’autres éléments de la bande de roulement utilisés influent sur le poids du pneu, donc sur la consommation. Un facteur encore une fois non négligeable lors de l’achat de pneu.

   La taille du pneu influe elle aussi sur la résistance au roulement. En effet, plus un pneu est large, plus il offre de résistance, donc plus il consomme. De surcroît, plus une jante est grande, plus elle offre de rigidité au pneu; il est donc moins en contact avec le revêtement. Ce sont les pneus que l’ont appelle “pneu à profil bas” . La consommation est réduite, mais le confort doit être laissé de coté…

    Enfin, l’état et la pression des pneus sont les derniers facteurs importants. L’usure génère progressivement de la résistance au roulement, et une basse pression enlève de la rigidité au pneu qui se déformera plus facilement. Une réduction de la pression de 0,3 bar augmente la résistance de 6%; une réduction de la pression d’1 bar augmente cette même résistance de 30%. Automatiquement, la consommation de carburant augmente. Il est donc important de surveiller l’état et leur pression pour consommer raisonnablement et émettre moins de gaz à effet de serre.

 

     Certaines habitudes et réflexes sont à adopter pour moins consommer : utiliser le frein moteur, éviter les freinages et les accélérations dynamiques, conduire sur le rapport le plus élevé possible ou encore, faire preuve d’anticipation afin que nos manœuvres soient les moins brusques possibles.

     L’aérodynamisme d’un véhicule est un facteur loin d’être négligeable. On peut utiliser la biomimétique pour réfléchir à ces problème. La biomimétique est une technique scientifique qui consiste à étudier les différents processus qui permettent à la nature de survivre et de se développer pour les appliquer à l’Homme. Un écart de Cx (coefficient de traînée) peut faire économiser énormément de carburant. A 130km/h, une voiture avec un Cx de 0,38 consommera presque 0.8 litre/100km de plus qu’une voiture dont le Cx est égal à 0,30. Le consommateur économise de l’argent, mais permet aussi une gestion plus durable des réserves de pétrole. Les spécialistes prévoient que le stock de pétrole mondial ne devrait plus suffire d’ici 50 ans. Nous devons alors maîtriser notre consommation, pour diminuer également la pollution. Ainsi, nous réduirons le réchauffement climatique, et par la même occasion l’acidification des océans qui cause la mort de nombreuses espèces.

 

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