Le refuge du Portillon
Haute-Garonne
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Le refuge du Portillon
Le refuge du Portillon, situé à 2 571 mètres d’altitude au cœur du cirque glaciaire du même nom, est une étape emblématique. Il est le deuxième refuge gardé le plus haut de la chaîne pyrénéenne, après celui de Bayssellance.
Le premier refuge gardé du Portillon a vu le jour dès 1936, installé dans un ancien baraquement de chantier ayant servi à la construction du barrage. Ce bâtiment avait été gracieusement mis à disposition par la Compagnie d’électricité industrielle. Ce premier gardiennage ne durera que quelques années, et il faudra attendre 1975 pour qu’un gardien soit à nouveau présent sur le site.
Le refuge actuel, inauguré le 29 juin 1996, a été construit au bord du lac du Portillon, dans un environnement minéral saisissant. Il offre 80 places et a été baptisé en hommage au pyrénéiste Jean Arlaud.
Ce refuge est un point stratégique sur la Haute Route Pyrénéenne (HRP), et une excellente base pour les ascensions des treize sommets de plus de 3 000 mètres qui dominent le cirque du Portillon.
Département : Haute-Garonne
Commune : Oô
Situation : Lac du Portillon
Accès au départ : À Luchon, monter vers le col de Peyresourde. À Castillon, prendre la D 76, jusqu’à Oô et poursuivre la petite route jusqu’aux granges d’Astau (1139 m).
Accès : Suivre le large chemin, qui arrive sans difficulté au barrage du lac d’Oô. Le sentier s’élève en lacet jusqu’au col d’Espingo. Suivre le sentier qui longe le lac Saoussat. Après la Coume de l’Abesque, il s’élève en lacets jusqu’au refuge de Portillon.
Gestionnaire : CAF de Toulouse
Idées randos : Pic Quayrat (3 060 m), pic Lézat (3 107 m), pic des Crabioules (3 116 m), Spijeoles (3 066 m), GR 10, HRP…
Cartographie : Carte IGN 1848 OT Bagnères-de-Luchon – Lac d’Oo
2571 mètres
1400 mètres
4 H 30 aller
Refuge gardé
80 places (30 en hiver)
De mi-mai à mi-octobre
Site du refuge
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Le vieux refuge du Portillon
L’ancien refuge du Portillon en 1990
En 1975, le refuge est confié pour de longues années à Anne-Marie Dorche, figure légendaire et haute en couleur des Pyrénées, dont la personnalité forte et généreuse a marqué des générations de randonneurs (et moi aussi !). Les conditions y étaient rustiques, les dortoirs exigus, et le sommeil souvent perturbé par l’altitude. Pourtant, le refuge débordait de chaleur humaine. On y riait à la lueur des lampes-tempête, les histoires circulaient aussi vite que le vin chaud, et les anecdotes ne manquaient jamais. C’était un refuge à l’ancienne, vibrant d’authenticité et d’humanité.
Laissons Louis Audoubert en parler en 1992 :
« Le refuge consiste en un simple baraquement de bois qui a servi à la construction du barrage. Faute de place, les jambons sont suspendus au plafond de la cuisine et les bouteilles de madiran couchées sous la table de travail. Un autre refuge doit voir le jour, mais il sera certainement moins convivial. »
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Bibliographie
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